L’association Dalia est une organisation palestinienne et nous les remercions pour tout ce qu’ils ont fait pour nous aider. Lorsque nous avons été présentées à Dalia pour la première fois, il s’agissait principalement d’ateliers sur la sensibilisation des femmes palestiniennes. Quel est son rôle ? Quelles sont ses responsabilités ? Quels sont ses droits et ses devoirs ? Et c’est grâce à cette organisation que nous avons pu nous rassembler en tant que femmes palestiniennes. A Faisal Fouqa, nous nous sommes réunies et on nous a demandé d’identifier ce que nous voulions de cette communauté. La majorité a voté pour un parc pour que les enfants puissent jouer et nous voulions une cuisine mobile pour nos enfants qui ne proposerait que des aliments sains, que nous, les femmes palestiniennes, fabriquons à la main. Et bien sûr, nous avons reçu l’aide de l’association Dalia, qui a joué le rôle d’encourager les femmes palestiniennes à devenir des femmes actives.
Commençons par la cuisine mobile, la cuisine mobile devait être un chariot mais ce chariot était impossible à avoir parce que nous sommes dans la zone C et Israël impose aux gens ici son autorité, il n’est pas permis d’avoir dans cette zone, une structure pour travailler. Dalia m’a donc aidé en me fournissant un chariot, afin de préparer des sandwichs Falafel, du houmous, du Labneh, de la Martadelle pour les enfants d’un certain âge. Il n’y a pas de restaurants ou quoi que ce soit dans cette zone, cette zone est habitée par une grande population mais il n’y a pas d’opportunités de travail disponibles, donc l’association palestinienne Dalia m’a fourni, ils m’ont fourni un chariot, qui se déplace d’un endroit à l’autre, aux moments que je choisis, changeant en été et en hiver. Donc en été, popcorn, sandwichs légers, et sandwichs Falafel pour les enfants des écoles. C’est comme ça que le travail était soutenu. En hiver, je faisais du Turmus, du maïs, et des types d’aliments qui aideraient, en tant que femme palestinienne, à produire un revenu et à encourager les femmes à faire ce type de travail, avec tout le travail et les efforts que cela implique.
La façon dont nous avons fait nos démarches ou dont nous nous sommes rassemblés pour travailler avec l’association Dalia, ce n’était qu’une idée au départ. J’ai toujours voulu avoir mon propre travail pour moi, pour ma propre liberté, alors quand nous avons suggéré cette idée lors de notre rencontre avec l’association Dalia pendant les ateliers, ils ont dit qu’ils pouvaient aider à couvrir une partie des dépenses. Et je les remercie tous, ils m’ont aidé et ils m’ont montré par où commencer et heureusement je continue toujours ce travail. Pour l’instant, je ne peux pas continuer le travail que je fais parce que chaque fois que les prix augmentent, je dois continuer à m’occuper des membres de ma famille, des enfants et de leurs besoins, donc mes ressources ont été réduites, les ressources dont j’avais besoin pour continuer mon travail.